Plus de trente-cinq ans plus tard, d’anciens membres des Black Panthers croupissent toujours en prison
Curieux, cette propension à assassiner les policiers ou autres représentants de l’ordre chez les Peaux-Sombres, non ?
Depuis, ils sont toujours en prison, attendant une liberté conditionnelle sans cesse reportée. Ah, il ne fait pas bon s’opposer à l’ordre établi et défendre les droits des citoyens. Mais dans une démocratie, ceux qui finissent en prison, on les appelle criminels de droit commun - ou terroristes. Et dans ce cas-là, ils n’ont pas le droit au statut de prisonniers politiques. Le texte qui suit est la traduction de la rubrique hebdomadaire du 9/03/2010 de Jared Ball, universitaire et chroniqueur pour la radio de Black Agenda Report
Depuis le président Obama jusqu’en bas de la hiérarchie, des forces puissantes soutiennent que le Black Freedom Movement (Mouvement pour la Liberté des Noirs) est non seulement terminé, mais qu’il s’est terminé par une réussite totale.
Et pourtant, des décennies plus tard, des dizaines d’anciens militants croupissent encore en prison. Si nous avons gagné, comment se fait-il que les plus courageux d’entre nous sont encore derrière les barreaux ? "Même si on se berce d’illusions, il est un fait qu’il n’y a pas eu de conclusion heureuse au mouvement de libération dans ce pays".
"Aucun mouvement des droits civiques ou de défense des droits de l’homme ne peut revendiquer la victoire quand ses militants les plus ardents sont encore emprisonnés".