Al Gore au Pays des Mensonges

Publié le par Duke

Via : Illussions de mouvements

Le Giec, organe de propagande onusien


Fin 2007, Albert Arnold Gore Junior et le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec ou IPCC pour les anglophones) reçoivent conjointement le prix Nobel de la Paix « pour leurs efforts visant à renforcer et propager la prise de conscience des changements climatiques dus à l’homme… ». L’attribution de ce prix entérine ainsi un postulat qui ne fait pas consensus parmi la communauté scientifique bien que l’on nous assène le contraire, et envoie un signal fort à l’ensemble de la communauté internationale par sa portée symbolique et médiatique. Le débat qui oppose les tenants de la thèse du Giec aux scientifiques sceptiques quant au réchauffement climatique dû à l’activité humaine est pourtant loin d’être clos.

Le Giec est un organisme qui a été créé en 1988, à la demande des gouvernements des pays les plus riches, par le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE) et l’Association Mondiale Météorologique, et placé sous la responsabilité de l’ONU. Parce que c’est un organisme gouvernemental, la nomination de ses membres est politique et ne répond pas à des critères strictement scientifiques. Il « a pour mission d’évaluer […] les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. […] Il n’a pas pour mandat d’entreprendre […] de suivre […] d’autres paramètres pertinents. ».

Ses attributions sont ainsi clairement établies et strictement fixées dans ses statuts. Depuis, le Giec s’emploie à démontrer l’incidence de l’action humaine sur le climat en négligeant tous les autres facteurs possibles. Il ne fait pas autre chose que remplir la mission qui lui a été attribuée dès sa création. Ce faisant, il centre rapidement ses recherches sur les conséquences possibles des rejets de gaz carbonique issus des combustibles fossiles sur l’évolution du climat.

Dans son livre « Climat de panique », le chercheur à l’École nationale supérieure des mines de Paris, Yves Lenoir, qui milite dans l’association écologiste, Bulle bleue, traite le Giec de machinerie climatocratique. D’après lui, « cette institution […] fonctionne comme une technocratie au sens classique du terme. C’est-à-dire qu’elle génère sa propre légitimité, invente un discours qui lui donne raison […] Le tout sans aucun contrôle démocratique. […] le Giec, comme la plupart des institutions onusiennes, bâtit des projets scientifiques à long terme destinés d’abord à lever des fonds. »

Cet organisme regroupe près de 2000 membres, des experts en économie, sociologie, biologie, botanique, etc, étudiant chacun dans son domaine les conséquences d’un changement climatique, mais aussi des bureaucrates, des conseillers, des membres de l’ONU. William Schlesinger, membre éminent du Giec, en réponse à une question lors d’un débat, a reconnu que seulement « environ 20% [des membres du Giec] ont quelque chose à voir avec le climat ».

A partir de ces travaux dans les domaines les plus variés, des informaticiens s‘appliquent à établir des modèles théoriques en intégrant de nombreux paramètres très sophistiqués. Pour ce faire, ils prennent en compte un ensemble de facteurs qui comportent de grandes variabilités, tels que des données démographiques, de fécondité, économiques. Et ces modèles se complexifient en se couplant avec d’autres modèles eux-mêmes entachés d’incertitudes (modèles glaciologiques, modèles de cycle du carbone, modèles régionaux, etc.). Compte tenu de la complexité de la science du climat et du grand nombre d’inconnus qu’elle comporte, il est clair pour de nombreux scientifiques rigoureux que le résultat d’un tel exercice ne peut être qu’hasardeux. Cette méthode aboutit à des projections ou encore à des scénarios et non à des prévisions. Le climatologue américain, Richard Lindzen, professeur au Massachusetts Institute of Technology, estime que les prévisions émises par le Giec comportent une marge d’erreur de 400%. Le climatologue américain Gavin Schmidt, cofondateur du blog realclimate.org, estime pour sa part, la marge d’erreur du Giec à 60%. Quoiqu’il en soit, les spécialistes jugent que les modèles établis sont très imprécis et ne peuvent être présentés comme des certitudes.

Les climatologues, seuls véritables spécialistes, ne sont qu’entre 50 et 100 parmi les scientifiques que compte le Giec. Et certains des plus grands noms qui s’y trouvaient ont quitté l’organisme au cours des années, invoquant que le processus était poussé par des objectifs préconçus. Même le vice-président du Giec, Yury Izrael, affirmait en 2003 que : « Toutes les preuves scientifiques semblent soutenir la même conclusion générale, celle que le protocole de Kyoto est cher, inefficace et basé sur de la mauvaise science » et en 2005 : « Il n’y a pas de lien prouvé entre l’activité humaine et le réchauffement climatique » mettant en garde les gouvernements qui seraient tentés de prendre certaines mesures d’ordre politique qui se révèleraient inappropriées. L’hypothèse du réchauffement anthropogénique ne fait donc pas l’unanimité au sein même du Giec. Le rapport scientifique qu’il émet est d’ailleurs en général plus mesuré dans le catastrophisme que le rapport de synthèse à l’usage des décideurs politiques qui est celui qui inspire les médias.

De nombreux scientifiques se sont groupés pour s’opposer au rouleau compresseur de l’organisme onusien qu’ils jugent partisan. L’imposture est, selon eux, de présenter le réchauffement du climat comme inéluctable et sa prétendue cause comme une vérité scientifiquement établie. Ils regrettent le manque de transparence des données qui servent à faire les modèles et le dogmatisme ambiant peu propice au débat. Aux Etats-Unis, l’ancien président de la National Academy of Sciences, Frederick Seitz, a lancé une pétition signée par plus de 17000 scientifiques, dont 2660 physiciens, géophysiciens, climatologues, météorologues et océanographes, des plus grandes universités du monde, remettant en question la thèse du Giec.

Malgré tout ce qui précède, le Giec est considéré comme la référence en matière de climatologie et monopolise la tribune médiatique sur le sujet.


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Publié dans Our fucking planet

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M
Bon wk Duke bisous
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